Mai 2007 par planetenumerique

Le codec DivX® demystifié - Partie 2

Débit et qualité, c’est à dire ?

Impossible de parler compression sans parler débit, bitrate en anglais. Le débit est le volume d’information transmis dans une unité de temps. En informatique et en vidéo, il est commun de parler de Kilobit par seconde (Kbps) et megabit par seconde (Mbps).

Quand vous parlerez de débit d’un fichier codé en DivX®, il s’agira du nombre d’information délivré par seconde entre le fichier vidéo et le décodeur (le lecteur en fait).
Prenons quelques analogies pour comprendre simplement les relations entre le débit de codage, la taille d’un fichier codé en DivX® et sa qualité.

• Quand vous remplissez un seau d’eau, vous le faite avec un certain débit du robinet. La durée de remplissage du seau est d’autant plus importante que le débit est faible. Dans le codage DivX®, Plus le débit est faible et plus votre vidéo pourra être longue.

• Selon le débit de votre robinet, pour une même durée de remplissage, vous devrez peut être utilisér plusieurs seaux. En codage DivX®, la taille d’un fichier est directement conditionnée par le débit de la vidéo et de l’audio.

• Quand il s’agit d’exprimer une idée en quelques minutes, vous avez besoin d’un minimum de mot en dessous duquel vos idées ne seront pas claires. En codage DivX®, le codage d’une vidéo ne sera pas de qualité si le débit affecté pour coder l’information est trop faible.

• Toujours pour exprimer votre idée, avoir un trop grand nombre de mot disponible est inutile. Vous devrez « broder » plutôt qu’aller à l’essentiel. Au dessus d’un certain débit, le DivX ne gagne pas en qualité.

• Les mots et les phrases utilisées peuvent être plus ou moins longues pour exprimer exactement une même idée entre deux langues étrangères. Chaque CODEC (DivX®, XviD, NERO DIGITAL ...) est plus ou moins performant dans ses méthodes de codage.

Le Multi passe c’est quoi ?

Le multi passe est une méthode introduite enbtre autre par le CODEC DivX® 5. Ce mécanisme permet d’améliorer la qualité du codage.
Rien de bien sorcier derrière ces mots : Quand vous envisagez un trajet en automobile, vous le faites dans de meilleures conditions si vous connaissez par avance les caractéristiques de la route.
Il en est de même pour le codage en double passe qui compresse une vidéo en deux passages minimums :

• Le premier passage enregistre un journal dont l’objet est de noter la complexité des différentes scènes composant la vidéo . Aucun fichier vidéo n’est produit à l’issu de cette passe.
• Le second passage correspond au codage lui même. Il utilise le journal préalablement constitué pour répartir au plus intelligemment le débit vidéo. Il l’économise sur les scènes simple et l’augmente sur les scènes complexes.

25 ou 30 images, je veux comprendre !

En France et en Europe, nos vidéos numériques utilisent le standard PAL alors qu’aux États Unis ou encore au Japon, le standard NTSC est utilisé. Outre la résolution d’image, le nombre d’image par seconde diffère entre ces deux standards

• 25 images par seconde pour une vidéo en PAL
• 30 images par secondes pour une vidéo en NTSC (en réalité 29,97 i/s)

Il est très important de respecter lors de la conversion d’une vidéo sa fréquence. De très nombreux problèmes de décalage entre l’audio et la vidéo d’un film sont liés à une mauvaise gestion de cette fréquence.
Vous reconnaîtrez une vidéo en 30 images secondes en raison d’une légère saccade lors de la relecture. Certaines images sont en effets doublées pour passer du format film à 24 images/Seconde au format NTSC.